Depuis plusieurs mois, nous voyons les prix des denrées alimentaires augmenter en flèche : 17% d’augmentation en moyenne pour des produits comme le blé, le maïs ou l’huile.

Face à la crise alimentaire, une solution courtermiste a été choisie : produire plus et vite.

La réaction a été rapide, mais avec des conséquences certaines sur le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité : mise en culture des jachères, report des objectifs européens de diminution des pesticides et d’augmentation des surfaces en agriculture biologique, aides aux agriculteurs pour se fournir en engrais…

Cependant, des solutions “plus contraignantes” mais réalisables sont à notre portée : revoir notre consommation en se tournant vers une agriculture durable, respectueuse de l’environnement, c’est possible.

Elyne Etienne (Fondation pour la Nature et l’Homme) : “L’agroécologie peut nourrir le monde”

Laure Ducos (Greenpeace) : “Au niveau européen, c’est tout à fait possible, en réduisant le gaspillage et surtout en baissant notre consommation de viande.”

Reporterre – Lorène Lavocat, 05/2022

 

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