Les grands événements médiatiques posent la question de l’impact du sport sur l’écologie. Participant elle-même à des compétitions internationales, Solène est sensible à cette question. Elle se veut positive, et regarde les efforts déjà engagés, ainsi que les progressions possibles pour allier pratiques sportives et respect de l’environnement.

Le monde sportif et l’environnement

• Des efforts à faire partout, notamment dans le secteur du sport 

Tous les secteurs d’activité doivent agir à leur échelle et impacter leur chaîne de valeur, y compris ceux liés au monde du sport. “Il y a des pays où la situation est vraiment pire qu’en France, comme au Qatar et à Dubaï par exemple, où les stades ouverts sont climatisés. Cette démesure est aberrante et alarmante.” Solène admet que le sport n’est pas en avance par rapport à d’autres secteurs, même si “ça vient, et des marques essayent de progresser sur ces sujets. C’est tout un système à changer si on veut être 100% responsable.”

• Des efforts à faire par tous, notamment auprès de la jeune génération

“Il y a des efforts à faire dans le monde entier. En France, les personnes ont envie d’agir mais cela demande de l’effort individuel. J’ai l’impression que ma génération fait attention, mais les plus jeunes beaucoup moins.” Il y a un réel devoir de sensibilisation et d’éducation auprès de tous les publics. D’ailleurs, plus personnellement, Solène se questionne sur l’éducation qu’elle va donner à ses futurs enfants.

• Le sport comme lieu d’éducations aux bonnes pratiques

La pratique sportive permet la sensibilisation aux questions sociétales et environnementales, et offre un espace de découverte du vivre ensemble. “Les jeunes qui font du sport sont amenés à développer des valeurs d’équipe, d’entraide, et de bienveillance. Ils apprennent aussi à vivre en société et à respecter leur environnement. Le sport a un réel rôle d’éducation dans la conscience écologique.”

Une sportive engagée dans sa pratique et écoresponsable

• L’alimentation comme base essentielle

Une bonne alimentation est d’autant plus importante pour les sportifs. “L’impact est quotidien. S’il y a une semaine où je mange moins bien, je vais me sentir lourde, très fatiguée à l’entraînement, ça se joue à rien.” En plus de regarder la qualité des produits qu’elle mange, Solène privilégie le local. “Je vais au marché pour les fruits et légumes, j’évite les grandes surfaces”.

• Des efforts personnels pour réduire son impact sur l’environnement

Solène l’avoue, ses efforts sont concentrés autour de sa consommation alimentaire, lors de l’achat. “J’aimerais progresser sur d’autres points, comme la gestion des déchets (même si je trie et que je confectionne mes produits d’entretien moi-même) ou encore la consommation énergétique”. Ces petits gestes quotidiens se retrouvent aussi en-dehors de sa maison : “Depuis que j’ai vendu ma voiture, je prends du plaisir à faire du vélo pour me déplacer, et je mets autant de temps qu’avant.”

• S’investir dans des actions environnementales

Solène revient sur sa première expérience de plantation d’arbres avec BIG Nature, en mars 2022 :  “Je ne savais pas du tout qu’un arbre se plantait de cette façon, et qu’il grandissait si rapidement. J’ai réalisé l’impact qu’un arbre pouvait avoir pour des agriculteurs et l’environnement. J’ai aimé pouvoir échanger avec des jeunes qui étaient aussi intéressés. C’était satisfaisant personnellement et humainement. J’ai envie de recommencer et de m’investir encore plus dans d’autres actions environnementales.”

Le mot de la fin !

“C’est important de s‘engager pour le climat pour pouvoir vivre dans un monde plus sain. Il faut s’y prendre dès maintenant car cela met du temps. Et si tout le monde y met du sien on va y arriver. Moi j’y crois.”